La sclérose en plaques est une affection chronique du système nerveux. Elle est caractérisée par la destruction progressive de l’enveloppe protectrice des nerfs du cerveau et de la moelle épinière.
La sclérose en plaques est une maladie neurologique. Elle peut toucher l’ensemble des zones du système nerveux central. La cause de la sclérose en plaques n’est pas encore totalement identifiée. Il est reconnu aujourd’hui qu’elle n’est pas une maladie contagieuse. L’évolution de la sclérose en plaques est donc très variable selon les personnes atteintes. Elle évolue par poussées.
Les symptômes de la sclérose en plaques
La diversité des signes de la maladie est importante. La maladie débute souvent insidieusement par des fourmillements et des sensations de décharges électriques… A ces troubles sensitifs s’ajoutent plusieurs autres perturbations comme des névralgies, des vertiges, des déséquilibres, la baisse de la vision, la paralysie faciale, des troubles des sphincters, psychiques, de la mémoire…En fonction de l’évolution de la sclérose en plaques, plusieurs autres difficultés peuvent se déclencher. Elles sont diverses et altèrent le quotidien du malade. Ses signes bien souvent s’amenuisent entre chaque poussée allant parfois jusqu’à leur disparition totale.
Les facteurs de risques de la sclérose en plaques
Un certain nombre de facteurs de risques ont été identifiés. La maladie est très fréquente dans les régions tempérées froides. En France, le nord est plus touché que le sud. Elle est exceptionnelle dans les régions tropicales et équatoriennes. Bien que la sclérose en plaques ne soit pas une maladie héréditaire, il a été observé un risque un peu plus élevé au sein de parents atteints au premier degré. Il a été démontré également que pour que la maladie apparaisse une cause surajoutée doit survenir et ce, sur un terrain génétique particulier.
L’évolution de la sclérose en plaques
L’évolution de la maladie est très variable d’un patient à l’autre. La sclérose en plaques évolue par poussées irrégulières, successives entraînant l’aggravation de signes neurologiques. Par contre chez certains malades, les séquelles peuvent être si importantes qu’ils deviennent grabataires. Néanmoins après 20 ans d’évolution, 35 % des patients mènent une vie active. Des traumatismes, infections, interventions chirurgicales, anesthésie, immunisations et sérums peuvent être des facteurs supplémentaires à la déclaration de poussées.
Traitement de la sclérose en plaques
En fonction du moment de la maladie, le traitement comporte deux versants, celui de la poussée et le traitement de fond. Le traitement de la poussée est basé principalement sur le repos, l’injection d’anti-inflammatoires corticoïdes et la kinésithérapie. Le traitement de fond réalisé quotidiennement n’est utilisé que dans certaines formes évolutives de la maladie. Il varie selon la sévérité de la maladie et de son évolution.
Le saviez-vous ?
La sclérose en plaques touche plus de 50 000 personnes en France et reste une maladie relativement fréquente puisqu’elle atteint 1 personne sur 2 000. La femme est plus touchée que l’homme. La sclérose en plaques débute généralement entre 20 et 40 ans. Elle est la première cause de handicap sévère, acquise sans traumatisme, du sujet jeune.