Pour de nombreuses femmes, bien choisir sa contraception reste un moment compliqué devant la diversité des méthodes qui présentent chacune des avantages et des inconvénients. C’est d’autant plus vrai après un accouchement, qui entraîne nécessairement des problématiques différentes et donc des éventuelles modifications des habitudes en ce domaine.
Quand reprendre sa contraception après un accouchement ? A partir du 21ème jour suivant la naissance de l’enfant. La reprise de l’ovulation ne se fera en effet pas avant et aucune contraception n’est donc utile avant cette date. A noter qu’en moyenne l’ovulation se fait 45 jours après l’accouchement, mais pas la peine de prendre des risques inutiles si vous ne souhaitez pas retomber tout de suite enceinte. Quelle contraception choisir ? Il est d’abord important de se référer à certaines données. La Haute Autorité de Santé (HAS), précise ainsi que « le choix de la méthode doit prendre en compte l’allaitement éventuel, les pathologies survenues pendant la grossesse (comme l’hypertension gravidique par exemple) et le risque de thrombose veineuse qui est majoré dans les 6 semaines qui suivent l’accouchement. »
Privilégier les « classiques » (préservatif, spermicides)
A partir de ces éléments de base, les solutions diffèrent. Préservatif et spermicides peuvent être utilisés dans tous les cas de figure. Même s’il n’est de toute façon plus « à la mode », le diaphragme est à l’opposé à éviter dans tous les cas car il risque de bloquer l’écoulement des sécrétions et de favoriser une infection. Le stérilet n’est pas recommandé dans un premier temps et sa réutilisation dépend de plusieurs facteurs. En cas d’allaitement par exemple (ou de césarienne), il vaut mieux s’en passer plus longtemps.
La reprise de la contraception hormonale habituelle (pilule, anneau, implant) dépend également de l’allaitement (tout ce qui est consommé passe dans le lait) et des contres indications éventuelles. Il vaut mieux de toute façon attendre le retour de couches (pour éviter le risque de phlébite), voir le sevrage.
La pilule progestative, qui ne contient qu’un progestatif à faible dose, est celle recommandée et le plus souvent prescrite en cas d’allaitement. Elle ne supporte en revanche aucun oubli (prise quotidienne) et son utilisation doit être limitée dans le temps étant donné ses effets secondaires.