Obligatoire depuis 1958 et essentielle dans une optique de sécurité financière, l’assurance automobile vous permet de vous déplacer en sécurité sur les routes de France et de Navarre. Toutefois, le choix de celle-ci est bien souvent moins agréable, tenant bien plus d’une course d’obstacle éreintante que d’un parcours de santé. Afin d’éviter que votre recherche ne vire au casse-tête, voici quelques conseils dans le but d’optimiser votre choix sans souscrire à la première offre venue.
Faire jouer la concurrence
Une première remarque : les formes de contrats, tout comme les garanties proposées par les compagnies d’assurances, sont variées et chaque contrat souscrit est propre à une situation particulière. Dans cette optique, se tenir au courant des évolutions du marché et changer régulièrement de contrat d’assurance, c’est permettre d’affiner votre couverture à votre situation et à celle de votre véhicule. Deux solutions : passez par un tiers (un courtier d’assurance se chargeant pour vous d’analyser les options), ou alors utiliser un comparateur en ligne, une option de plus en plus développée comme sur www.clicassure.com par exemple. Ces spécialistes vous proposeront les offres les plus adaptées à votre profil, en les classant par niveau de prime, faisant ainsi jouer la concurrence. Mais comme pour tout produit, se focaliser uniquement sur le prix en délaissant la « qualité » n’est pas la meilleure solution ; faites attention au rapport qualité/prix. N’oubliez ainsi pas d’examiner en détail les garanties offertes pour le prix demandé. Voici notre avis sur l’assurance auto de chez Axa
Vérifier les cotisations, mais surtout le montant des franchises
Si le système de franchise existe, c’est avant tout dans un souci de responsabilisation des conducteurs : en cas d’accident dont vous seriez la cause, une partie des frais de réparation et d’indemnisation resterait ainsi à votre charge. Par le système des franchises, les assureurs ont trouvé un moyen de partager avec les assurés les risques.
Une franchise auto désigne la somme d’argent qui reste à votre charge à la suite d’un accident dont vous êtes responsable. Il est ainsi primordial de prendre en compte le montant de celle-ci lorsque vous assurez votre véhicule, car nul n’est à l’abri d’être à l’origine d’un accident de la route. Le montant de ces franchises restant à votre charge est donc un critère primordial afin de choisir l’assureur de votre voiture, mais aussi le type d’assurance à laquelle vous souscrirez (tiers, intermédiaire, tous risques). Notez bien que plus le montant des franchises est élevé, plus celui des cotisations (calculées en fonction de nombreux critères : âge, ville de résidence, situation matrimoniale, ancienneté de permis et antécédent, profession, etc.) aura tendance à être bas : ne vous focalisez ainsi pas uniquement sur les cotisations, au risque d’être plus que surpris.
Adaptez votre contrat
Comme il a été précédemment énoncé, la sélection du contrat d’assurance le plus adapté passe avant tout par un examen minutieux de votre situation et de celle de votre véhicule. Doter une voiture ancienne d’une couverture importante ou sous-évaluer l’assurance d’un nouveau bolide que vous utilisez quotidiennement seront par exemple des dispositions vaines. Consulter l’argus mais surtout être réaliste quant à ses besoins sont donc des moyens efficaces d’affiner son choix.
Sachez par ailleurs qu’il existe trois grands types de couverture spécifique : l’assurance au tiers, garantissant tous les dommages matériels et corporels causés sur un tiers si vous êtes responsable de l’accident, et non sur votre véhicule et votre personne ; l’assurance tous risques garantissant les dommages chez le tiers et vous-même ; l’assurance « intermédiaire », qui est en fait une assurance au tiers augmentée de plusieurs options (dépannage et vol, par exemple), amenant la facture à s’alourdir.
Enfin, une précision à l’adresse des jeunes conducteurs : en tant que titulaire récent du permis, les assureurs peuvent vous appliquer une surprime pendant trois ans qui pourra légalement être le double du montant du tarif de référence, puis diminué de moitié sur les deux années suivantes. Pour faire baisser la facture, renseignez-vous auprès de la compagnie de vos parents, car certains assureurs proposent de meilleures conditions aux enfants de leurs clients. Et si vous avez pratiqué la « conduite accompagnée », la surprime sera par ailleurs divisée par deux.